Ao
Avant le Temps des Troubles, le problème de savoir devant qui les dieux répondaient de leurs actes était une énigme philosophique destinée aux sages plutôt qu'aux prêtres. Mais durant l'avènement des Avatars, on apprit que les dieux eux-mêmes avaient un dieu, ou du moins une puissance supérieure détenant la capacité de les châtier pour leurs actions. Cette entité était connue sous le nom d'Ao. Elle fut présente durant le Temps des Troubles, puis se retira sur son plan d'existence ; et aucun mortel n'a entendu parler d'elle depuis.
Juste après le Temps des Troubles, on assista à l'émergence de cultes qui vénéraient directement Ao. Ils disparurent aussi soudainement qu'ils étaient apparus lorsqu'ils se rendirent compte qu'Ao ne répondait pas à leurs prières, ne leur offrait aucune protection et n'accordait aucun sort aux prêtres. Aujourd'hui, il ne reste plus qu'un seul de ces cultes, à Eauprofonde ; et encore tend-il à se comporter davantage comme une société philosophique que comme une Église à part entière.
Bien que les habitants des Royaumes soient conscients de l'existence d'Ao, ils n'ont que peu de raisons de faire appel à lui ou de rechercher sa sagesse (ils seraient de toute façon bien déçus). Quand aux discussions philosophiques, elles tournent maintenant autour du sujet suivant : Ao lui-même a-t-il un supérieur ?
Autres Sur-puissances
Ao parait responsable des principaux dieux des Royaumes (les puissances majeures, intermédiaires et mineures évoquées plus tôt dans ce site). Mais il semble qu'il existe d'autres sur-puissances qui veillent sur des panthéons étrangers à ceux de Féerûne. En Orient, les divinités composent une hiérarchie à la tête de laquelle se trouve un Bureaucrate Suprême, assisté d'une Bureaucratie Céleste. Dans le Sud, un autre panthéon unifié puise ses enseignements à la source du Destin, qui n'est pas un dieu mais un concept différent et beaucoup plus vaste. Et en Occident, les dieux du Vrai Monde vénèrent une mère fondatrice qu'ils nomment Maztica.
Savoir si ces sur-puissances ne sont que d'autres versions d'Ao, ou si elles font partie d'un comité commun est un problème théologique que les prêtres abandonnent volontiers aux sages.