Aelor
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Aelor

Forum officiel du module NeverWinter Nights et role play Aelor.
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
Voir le deal
35 €

 

 BG de Taurrandir

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Ethelbert
Génération spontanée
Ethelbert


Nombre de messages : 647
Localisation : Lyon
Date d'inscription : 11/01/2006

BG de Taurrandir Empty
MessageSujet: BG de Taurrandir   BG de Taurrandir EmptyJeu 19 Jan - 13:27

Nom de compte : Ethelbert
Compte forum : Ethelbert
Nom du personnage : Taurrandir
Race et sexe : Demi-elfe, mâle
Alignement : Chaotique Bon
Divinité : Fenmarel Mestarine
Classe : Rôdeur
Choses à savoir :

Après une longue chevauchée, le demi-elfe arrêta sa monture. Les contreforts montagneux pouvaient abritaient un danger, mais il ne pourrait aller plus loin aujourd’hui. Sa vision nocturne lui permettait de repérer les créatures à sang chaud, pas les obstacles ou les pièges. Il établit son camp au sommet d’une petite butte, proche d’un gué de la rivière qui coulait à côté. Après s’être restauré tandis que son cheval broutait, il s’endormit au clair de lune.
Un hennissement déchira la nuit et le réveilla en sursaut. En contrebas de la butte où il se trouvait, il vit sa monture se tordre de douleur, le cou transpercé par une flèche. Le sang coulait en abondance, de toute évidence, une artère avait été touchée. Le cheval n’avait aucune chance de survie.
Entendant des voix, le demi-elfe se tourna dans leur direction et vit, à une cinquantaine de pas de lui, un groupe de dix hommes approcher. Saisissant son arc, il encocha une flèche, visa l’homme le plus éloigné et tira. Celui-ci s’effondra dans un râle, la poitrine traversée par la flèche. Les neufs survivants se retournèrent, pensant être pris à revers. Le demi-elfe en profita pour encocher trois flèches, mit son arc à l’horizontale et tira : trois hommes s’écroulèrent, leurs dos percés d’une flèche.
Le plus petit homme restant se mit soudain à crier : le tireur était repéré. Trois des bandits armèrent leurs arcs, tandis que les trois autres se ruèrent à l’assaut de la butte. Le demi-elfe jeta son arc de côté, dégaina son épée et sauta au bas de la butte pour éviter les flèches, qui sifflèrent au-dessus de sa tête. Ses assaillants étaient à dix pas lorsqu’il saisit sa dague et la lança sur le plus proche d’eux, qui la reçut en pleine gorge. À deux contre un, le demi-elfe sentit ses chances de survie augmenter quand une flèche frôla son bras gauche. Il avait oublié les archers !
Il commença à ferrailler avec les deux bandits qui étaient maintenant sur lui. Esquivant une charge, il crocheta le pied de son assaillant qui s’étala par terre, puis se fendit vers son autre adversaire. Surpris par cette riposte, celui-ci n’eut pas le temps de parer l’attaque, et la lame du demi-elfe lui traversa la poitrine. Les archers adverses n’avaient pas osé tirer tant que leurs compagnons se trouvaient entre eux et le demi-elfe. Mais maintenant qu’il n’y avait plus aucun obstacle, les flèches volèrent vers ce dernier. Il se jeta à terre alors que le bandit qu’il avait envoyé par terre se relevait. Une flèche cueillit celui-ci à la nuque et il s’effondra pour ne plus jamais se relever. Au prix d’un effort considérable, le demi-elfe souleva le cadavre derrière lequel il était tombé et, s’en servant comme d’un bouclier, recula vers un côté de la butte hors de la ligne de mire des archers. Le temps que ceux-ci comprennent et changent de position, le demi-elfe avait réussi à grimper au sommet et à récupérer son arc et son carquois.
Les flèches le rasant de près, il s’allongea et encocha une flèche. Trois secondes plus tard, un des archers s’effondra. Les deux derniers bandits survivants prirent alors la fuite. Se redressant, le demi-elfe encocha deux flèches, visa et tira : les deux hommes s’écroulèrent.
Il se rendit alors auprès du cadavre de sa monture. Il n’avait pas les moyens de l’enterrer, ni de dresser un cairn. Recommandant l’âme de son cheval à Fenmarel Mestarine, il se mit en devoir de fouiller les corps de ses adversaires. Il trouva plusieurs flèches et quelques pièces d’or. Il s’avisa soudain que les yeux du corps sur lequel il était penché remuaient toujours. Trop tard. Dans un dernier souffle, l’homme tendit le bras et planta sa dague dans le côté gauche du demi-elfe. Puis il retomba en arrière, et mourut.
La douleur foudroya le demi-elfe. Se relevant en titubant, il sortit des bandages et une fiole de son sac et se dirigea vers la rivière. Là, il retira la dague de son abdomen, lava la plaie et banda son torse. Puis il ouvrit la fiole et but la potion de guérison qu’elle contenait. Enfin il s’effondra.

Le jour était levé depuis longtemps quand il reprit connaissance. Par bonheur, la dague de son agresseur n’avait atteint aucun organe vital et n’avait occasionné aucune hémorragie interne. Se relevant en grimaçant de douleur, il se dirigea vers son sac et entreprit de rassembler ses affaires. Puis il se mit en devoir de rassembler les cadavres en un seul tas, ce qui lui prit du temps. Ayant fini cette tâche macabre, il s’aperçut qu’il n’y avait que neuf corps… Il vérifia pour en avoir le cœur net. Neuf corps ! Il manquait celui du plus petit des bandits. Celui-là même qui lui avait planté sa dague dans le torse. Pourtant le demi-elfe en était sûr, il était bien mort hier soir !
Il n’eut pas le loisir d’approfondir ses réflexions, une dague passant à deux pouces de son visage. Il ne pouvait identifier la position exacte du lanceur, mais il n’avait aucun doute quant à son identité. “Quitte à affronter quelqu’un qui en veut à ma peau, autant que ce soit sur mon propre terrain”, pensa-t-il. Le demi-elfe traversa le gué, et se dirigea vers le bois situé sur l’autre rive. Ayant passé l’orée de celui-ci, il se retourna et vit son poursuivant : il s’agissait bien du petit homme de la nuit passée. Celui-ci avançait à découvert, inconscient des risques qu’il prenait. “Après tout, si ça l’amuse”, pensa le demi-elfe en encochant une flèche. Il visa et atteint entre les deux yeux son ennemi, qui s’écroula…
Pour se relever. Les choses se gâtaient, si son adversaire était un mort-vivant. Il était rôdeur et non prêtre. Il n’avait pas la faculté de renvoyer les morts-vivants au néant. “Quitte à se battre au corps à corps, autant en finir tout de suite”. Il chargea alors le zombie, son épée longue brandie aveuglant ce dernier en réfléchissant les rayons du soleil. Le combat fut plus rude qu’il ne l’avait songé. Bien que mort-vivant, son ennemi avait toujours la même vivacité de la nuit précédente ; quant à lui, il se ressentait encore du coup de dague qu’il avait reçu. Enfin, esquivant une attaque du zombie, il riposta et le décapita. Cette fois-ci, il ne se relèverait pas. Du moins pas sans aide…
Il jeta la carcasse du zombie sur les autres cadavres, recouvra le tout de bois mort et de feuilles sèches, alluma un feu et jeta une potion d’huile de feu dans le brasier. Des flammes de six mètres s’élevèrent et une odeur de chair brûlée emplit l’air. Le demi-elfe ne s’attarda pas.

Depuis qu’il était rentré dans la forêt, le demi-elfe était préoccupé… Un mort-vivant impliquait nécessairement un nécromancien. Et un nécromancien de grand talent pour faire en sorte que sa créature se batte avec autant de vivacité qu’un vivant, et en plein soleil qui plus est ! Il allait lui falloir être prudent si un tel ennemi était à ses trousses. Pourtant il avait pris toutes les précautions possibles pour couvrir sa fuite.

Quatre jours plus tard, il arriva en vue d’un petit village. Depuis trois semaines qu’il n’avait rencontré aucun être vivant hormis les bêtes sauvages et des bandits, cette vue lui remit du baume au cœur. Bien qu’ayant tendance à l’agoraphobie, de petits villages comme celui-ci lui réchauffaient autant le cœur qu’un feu de bois en plein hiver.
Soudain, il perçut un bruit derrière lui, et le vent porta à ses narines une odeur de chair pourrie. Se retournant, il vit ses craintes confirmées. Six zombies avançaient dans sa direction, parmi lesquels deux femmes et un loup. Il dégaina son épée, implora l’aide de Fenmaril Mestarine et se prépara au combat.
Avant qu’il ait pu faire un mouvement, une aura l’enveloppa et le paralysa. Il ne pouvait plus bouger le moindre muscle et ses ennemis s’approchaient toujours. Du coin de l’œil, il vit une forme sombre bouger les mains : un sorcier en train d’incanter !
Les zombies étaient à dix pas de lui quant un éclair illumina la forêt. Les morts-vivants furent réduits en poussière. Un homme, que sa tenue identifiait clairement comme un prêtre, se campa devant lui.
“Alors, mon gars, on a des ennuis ? Attends un instant.”
Après une courte incantation, le prêtre toucha le demi-elfe. Celui-ci pouvait à nouveau bouger. Distinguant toujours du coin de l’œil la forme du sorcier derrière les arbres, il encocha vivement une flèche à son arc et tira. Un cri retentit dans la forêt, suivi d’un bruit d’herbe froissée. Le demi-elfe s’approcha et vit le corps du sorcier commencer à se décomposer. Un détail retint son attention, et son visage se durcit : sur le poignet du sorcier était tatoué un cimeterre avec une garde en os…
Le prêtre s’approcha du demi-elfe, et se racla la gorge.
- Hum, mon gars, y a pas d’quoi me remercier !
- Merci quand même. Sans vous, je serais mort à l’heure qu’il est. Qui êtes-vous ?
- Le prêtre de Lathandre du village que vous pouvez voir en contrebas, lui répondit l’homme alors qu’ils atteignaient l’orée de la forêt. Et vous êtes… ?
- Un voyageur fourbu. Un rôdeur loin de sa patrie.
- Avez-vous un nom ?
- Vous pouvez m’appeler Taurrandir…

Le prêtre emmena Taurrandir au temple, où il examina et soigna sa blessure au flanc. Le lendemain, le demi-elfe se leva en meilleure forme qu’il n’avait été depuis longtemps. Le prêtre vint le trouver, une corbeille remplie de fruits dans les bras.
“Tenez, mangez, ça vous fera du bien”, lui dit-il. Taurrandir commençant à manger une pomme, il ajouta : “J’ai parlé de vous au bourgmestre, et il aimerait vous voir dès que possible. Vous sentez-vous en état de vous lever ?”
Taurrandir hocha la tête, et se leva en grimaçant. Sa blessure lui faisait toujours mal.
- Où sont mes affaires ?, demanda-t-il.
- Dans l’armoire à côté de vous, répondit le prêtre en désignant un meuble en sapin massif.
Taurrandir l’ouvrit et en sortit ses vêtements. Les ayant enfilés, il ceignit son épée, glissa sa dague dans sa botte droite, mis son carquois en bandoulière et prit son arc à la main.
- Je suis prêt, dit-il au prêtre. Allons voir le bourgmestre.

Lorsqu’ils arrivèrent dans la maison du bourgmestre, celui-ci était assis sur un fauteuil et était plongé dans la lecture d’un livre relatant les aventures licencieuses d’une prêtresse de Talona et d’un clerc d’Ilmater. Il referma vivement le livre quand ses visiteurs entrèrent, et les salua. Le prêtre fit les présentations, puis se retira. Un silence s’installa. Taurrandir demanda enfin :
- Vous souhaitiez me voir. Puis-je savoir pourquoi ?
- Eh bien, j’aimerais tout d’abord savoir ce qui amené un demi-elfe dans cette région isolée, comment il se fait que vous ayez failli mourir dans les bois alors que vous prétendez être un rôdeur, et enfin pourquoi des morts-vivants vous poursuivent. Toutes ces questions intéressent la sécurité de notre communauté.
- En ce qui concerne ma venue ici, j’étais en route pour le Val Bise quand j’ai été attaqué.
- Par des morts-vivants ?
- Par des bandits, dont un était un mort-vivant. Il était dix et j’en suis venu à bout, mais l’un d’eux m’a blessé. Ensuite, quand le bandit mort-vivant m’a poursuivi, je suis parti dans les bois, certain de mon avantage sur ce terrain. Mais hier, il m’a rattrapé, et il n’était plus seul.
- Non en effet. Les deux femmes appartenaient à notre communauté : Janice et Fiona. Le loup était celui de Fiona, notre rôdeuse.
- Votre rôdeuse ? Comment ça, votre rôdeuse ?
- Eh bien, Fiona est… était une enfant du pays. Ses parents ont été tués par des orcs lors d’un raid. Elle a été élevée par son oncle, qui était lui-même le rôdeur attitré de la région. À sa mort, Fiona a repris le flambeau, élisant domicile dans la cabane de son oncle, où elle avait été élevée. Elle veillait ainsi sur notre sécurité, et sur celle des habitants des zones sauvages qui nous entourent, les bois et les montagnes. Le loup, Ysengrin, était son compagnon : il l’a suivie dans la mort, et dans la non-mort.
- Je suis désolé. Je ne vais pas abuser de votre hospitalité plus longtemps.
- Avez-vous quelque part où aller ?
- Nulle part en vérité, dit Taurrandir d’un air triste.
- Sachez que vous avez une dette d’honneur envers nous, Taurrandir. D’une manière ou d’une autre, vous avez attiré ce nécromancien vers nous, et vous êtes lié indirectement à la perte de notre rôdeuse. Je vous demande donc de la remplacer, le temps que vous formiez quelqu’un. Et si vous ne trouvez personne à former, ajouta le bourgmestre avec un sourire paternel, vous êtes le bienvenu pour rester chez nous. Mais vous devrez faire vos preuves.
- Que devrais-je faire ?
- Ni plus ni moins que ce que faisait Fiona. Veiller à ce que les orcs et les bêtes sauvages nous laissent tranquilles, et vous assurer que toute personne habitant ici ou de passage chez nous n’aille pas inconsidérément susciter la colère des habitants des zones sauvages.
- Où puis-je m’installer ?
- Pour l’instant, je pense que vous devriez vous contenter d’une tente, et vagabonder dans les bois et les montagnes pour vous familiariser avec notre région. Après, si vous êtes capable d’être notre rôdeur attitré, vous pourrez soit vous installer dans la cabane de Fiona, car elle est bien située et son ancienne propriétaire n’avait plus de famille. À moins bien sûr que vous ne trouviez un lieu qui vous convienne davantage. Qu’en dites-vous ?
- Votre offre me semble intéressante. Je pense accepter.
- À la bonne heure ! s’exclama le bourgmestre. Bien, allons sceller notre accord autour d’une bière. C’est ma tournée.”

Taurrandir emboîta le pas au bourgmestre, en se disant qu’il allait certainement se plaire ici…

//--hrp--//J'éditerai ce message dès que je connaîtrai le nom du prêtre de Lathandre qui officie à Aelor.
Message édité pour harmonisation des dates entre les histoire de Taurrandir et de Miltiades//--hrp--//


Dernière édition par le Mer 1 Fév - 18:41, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Maelkun
Génération spontanée
Maelkun


Nombre de messages : 63
Localisation : Reims
Date d'inscription : 11/01/2006

BG de Taurrandir Empty
MessageSujet: Re: BG de Taurrandir   BG de Taurrandir EmptyJeu 19 Jan - 14:02

//HRP simple remarque d'un joueur j'aime bcp Smile Smile ..//HRP
Revenir en haut Aller en bas
Ethelbert
Génération spontanée
Ethelbert


Nombre de messages : 647
Localisation : Lyon
Date d'inscription : 11/01/2006

BG de Taurrandir Empty
MessageSujet: Re: BG de Taurrandir   BG de Taurrandir EmptyJeu 19 Jan - 14:39

//--hrp--// Merci. Que Corellon t'inspire et te protège... jocolor //--hrp--//
Revenir en haut Aller en bas
Miltiades
Miltiades, paladin de Tyr
Miltiades


Nombre de messages : 551
Localisation : En train de chatier le mal
Date d'inscription : 16/12/2005

BG de Taurrandir Empty
MessageSujet: Re: BG de Taurrandir   BG de Taurrandir EmptyVen 20 Jan - 21:09

Ton BG est validé.

Je ferme pas le sujet comme ça tu pourras mettre le nom du prêtre quand Bael te le donnera.

Sinon belle écriture en effet.
Revenir en haut Aller en bas
https://aelor.actifforum.com/index.forum
Contenu sponsorisé





BG de Taurrandir Empty
MessageSujet: Re: BG de Taurrandir   BG de Taurrandir Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
BG de Taurrandir
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Disparition de Taurrandir
» Taurrandir, protecteur d'Aelor
» BG de Taurrandir (bis repetita placent ?)
» Taurrandir, protecteur d'Aelor

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Aelor :: Archives :: Partie scribe :: BG validés-
Sauter vers: