Nom de compte : hostamp
Compte forum : Ost’Hamp
Nom du personnage : Norelia Maeran
Race et sexe : Humain, femelle
Alignement : Neutre Bon
Divinité : Séluné
- Citation :
- Séluné : Notre Dame d'Argent
Puissance : Séluné, Notre Dame d'Argent, est la déesse de la lune, des étoiles et de ceux qui les utilisent pour naviguer. C'est une puissance très calme, de nature chaotique bonne, qui réside sur le plan du Gladsheim. Elle est servie par un groupe de servantes connues sous le nom d'Éclats. Son ennemie jurée est la déesse maléfique Shar.
Lorsqu'elle se déplace dans les Royaumes, Séluné prend l'apparence d'une jeune femme à la peau sombre, aux grands yeux brillants et aux longs cheveux couleur ivoire ; ou bien celle d'une femme d'âge mûr. On dit qu'elle se mêle parfois aux humains dans la cité d'Eauprofonde. On peut supposer qu'elle est aussi changeante que la lune qu'elle représente.
Son symbole est un cercle composé de sept étoiles entourant une paire d'yeux féminins.
Dogme : L'acceptation et la tolérance prédominent sur tous les autres principes. Séluné est vénérée par toute sorte de gens : des navigateurs et des marins, des femmes, des magiciennes, des lycanthropes d'alignement bon, des individus qui travaillent de nuit mais honnêtement, ceux qui cherchent une protection contre Shar, ceux qui sont perdus ou en quête de quelque chose. Séluné n'a que très peu d'exigences vis-à-vis d'eux. Ses temples sont aussi divers que les phases de la lune ; certains, comme celui d'Eauprofonde, sont d'une opulence rare ; d'autres, comme ceux des Vaux, ne sont que de modestes chapelles.
Clergé : Les prêtres de Séluné sont aussi différents les uns des autres que ses fidèles, car sa religion promeut réellement l'égalité des chances et la compréhension universelle. Le plus beau temple de la déesse est la Maison de la Lune, située à Eauprofonde.
La haine entre Shar et Séluné s'étend aux clergés des deux déesses, si bien que lorsque leurs fidèles se rencontrent, cela se termine souvent par un conflit ouvert.
Classe désirée : Prêtre
Domaine : Bien, Protection
Choses à savoir : Akvalur est un village inventé, situé tout proche de la Forêt Brumeuse, elle-même située au sud-est d’Eauprofonde. (Voir ici pour plus de détail : http://carte.royaumesoublies.com).
Il faisait à peine nuit dans le petit village d’Akvalur, et la centaine d’habitants qui y vivaient se pressaient de finir leurs activités pour rentrer dans leurs maisons respectives. En effet, ces derniers temps, la nuit les effrayaient, d’étranges rumeurs leur étant parvenues. Cela faisait maintenant trois jours qu’une nouvelle terrifiante venant d’un voyageur isolé s’était propagée : un Loup-garou sévirait dans la forêt et aurait déjà tué pas moins de quatre personnes. Au début, la plupart des villageois étaient sceptiques quant à cette annonce, mais les corps retrouvés plus tard ne laissaient pas de doutes : c’était belle et bien des traces de morsure et de griffes, ne pouvant appartenir qu’a une créature de taille humaine, mais de la férocité d’un loup. Une vague de panique se fit alors sentir chez tous les habitants, et certains quittèrent même le village pour quelque temps, espérant que les choses reviendraient rapidement à la normale.
Cela faisait donc trois jours et trois nuits que les hommes et les femmes d’Akvalur vivaient dans la peur. C’est pourquoi la troisième nuit, pendant que la plupart des habitants se renfermaient chez eux, un groupe se formait sur la place, sur l’ordre du bourgmestre, composé exclusivement d’hommes robustes et armés, avec des épées en argent, spécialement conçues pour terrasser les lycanthropes. Ils étaient une quinzaine tout au plus, mais étaient réellement décidés à tuer la cause de leur tracas ! Ils commencèrent sans tarder à partir vers la forêt, armes au poing. A ce moment, ils ne se doutaient pas qu’une petite fille les suivait.
Pas plus haute qu’un arbuste, elle se faufilait de buissons en buissons pour suivre ces hommes qui partaient « à la chasse ». Elle n’avait pas plus de neuf ans, cependant ses talents pour la discrétion pouvaient en surprendre plus d’un ! Mais beaucoup pourrait se demander ce qu’elle faisait ici, en pleine nuit, alors qu’une bête féroce rôdait dans les parages ? N’avait pas-t-elle peur ? En fait elle était complètement insouciante, et ne se doutait pas des risques qu’elle prenait. Mais alors, que font ses parents ? Et bien son père était probablement rentré chez lui, ivre mort comme à son habitude, à s’énerver contre tout et n’importe quoi, et surtout sur sa femme, qui recevait continuellement des injures et des coups. Trop occupé à frapper la mère de la petite fille, il en avait oublié cette dernière, qui s’était éclipsée bien avant.
Il fallait une bonne heure de marche pour atteindre les profondeurs de la forêt. Norelia, car tel est le nom de la petite fille, était déjà très éprouvée. Malgré tout, sa curiosité prenait le dessus et elle continuait à suivre le groupe, qui ne l’avait d’ailleurs toujours pas remarquée. Vingt bonnes minutes s’écoulèrent, après lesquelles les hommes décidèrent de s’arrêter un moment. Ils s’assirent tous aux abords d’un clairière, se reposant quelque instants en prenant appui aux arbres. Norelia en profita aussi pour récupérer et reprendre son souffle. Les hommes discutaient à voix basse, probablement afin de se rassurer. Au moment où ils décidaient de se lever pour reprendre le chemin, un terrible hurlement se fit entendre. La plupart des guerriers sursautèrent puis se dirigèrent tous vers l’origine du bruit. Ils approchèrent avec méfiance, en traversant la clairière, et en continuant jusqu’à un grand chêne, de nouveau suivis par Norelia.
Il faisait très sombre, et les quelques torches éclairaient à peine les environs. Mais cela suffit aux hommes pour voir des traces de sang au sol, accompagnées d’empreintes. Pas de doute, le loup-garou n’était pas loin… Ils suivirent les traces et les empreintes pour finalement arriver devant la bête ! Elle se tenait là, blottie contre un arbre, gravement blessée aux jambes et aux côtes. Un long gémissement sortait de sa grande gueule, comme pour demander de l’aide. Personne ne savait pourquoi elle était blessée, ni même à cause de quoi, mais les guerriers ne prirent pas le temps de comprendre, et ce soir là, une véritable boucherie eu lieu, sous les yeux candides de la petite Norelia, alors prise de pitié pour cette bête. L’effusion de sang et de violence eu raison d’elle, et à peine le carnage fut terminé, qu’elle regarda le ciel avant de s’évanouir, autant de dégoût que de fatigue, sous un gros bruit de branches craquées. Le ciel était clair, et la lune pleine…
Plus tard, elle se réveilla dans les bras d’un des guerriers, en chemin vers le village. A peine rouvrit-elle les yeux, qu’elle simula le sommeil jusqu’à son arrivée à Akvalur. Son père allait sûrement s’énerver, et elle serait consignée à la maison jusqu’au bon vouloir de ses parents. En fait, elle ne s’en souciait absolument pas. La scène qu’elle avait vue repassait en boucle dans sa tête. Jusqu’ici elle avait gardé l’image du loup-garou comme une bête féroce, avide de sang et sans pitié… Et pourtant, dans la forêt, elle n’a vu qu’une bête agonisante, ne montrant aucun signe d’agressivité et « implorant » même la pitié. Norelia gardera toujours cette image de lycanthrope souffrant en tête. Après cette victoire éphémère, les habitants exposèrent le corps meurtri du loup-garou à la vue de tous les habitants. Le lendemain ces derniers fêtèrent le triomphe autour d’une grande table et d’un bon repas. Norelia était au plus bas de son moral, au point que même ses parents s’inquiétèrent de sa santé. Elle était devenue totalement muette, ou tout du moins c’est ce qu’elle laissait apparaître. Personne ne comprenait son comportement, et tous finir par l’oublier quelques temps.
La vie reprenait tranquillement dans le petit village, les gens craignant désormais moins la nuit, rentraient à des heures plus tardives. Le calme dura plusieurs semaines, et les habitants ne se souciaient déjà plus de ce qu’il s’était passé. Jusqu’au jour où plusieurs personnes disparurent, inexplicablement. Des recherches furent alors menés pour les retrouver, et c’est au bout de la deuxième journée que les corps furent retrouvés. Lacérés, déchiquetés, les traces de griffes et de morsures sur les corps ne laissaient à nouveau aucun doute. Mais d’après les empreintes, il s’agissait maintenant d’au moins 3 bêtes. La nouvelle répandue, le bourgmestre annonça qu’il n’était plus en mesure de protéger correctement le village, que la plupart des habitants quittèrent même à contrecoeur, les parents de Norelia ne faisant pas exception. Ces derniers décidèrent alors de suivre une caravane qui partait en direction de Sécombre. Ils furent accueillis là-bas en tant que réfugiés, dans l’espoir de retourner un jour dans leur village. Le père se trouva rapidement du travail dans une ferme, tandis que la mère se destina à rester au foyer pour s’occuper réellement de sa fille. C’est pendant les années qui suivirent que Norelia s’attacha le plus à se mère, cette dernière lui apprenant les rudiments des activités de la « femme modèle ». Même si la petite fille n’était pas trop attirée par ce genre d’occupations, elle écoutait sa mère avec grande attention. Un lien très particulier s’était créé entre elles.
Trois années passèrent, et la famille avait encore du mal à s’habituer à leur « nouvelle vie ». Cela se ressentait particulièrement sur le comportement du père, qui devenait plus agressif chaque jour. Les scènes de ménages étaient devenues fréquentes, et voir sa fille essayer de protéger sa mère l’enrageait encore plus. S’en était devenu à un point tel qu’il n’hésitait même plus à rabaisser sa femme en publique. Un jour, alors qu’ils partaient tous les trois faire des achats pour l’hiver, le père de Norelia était dans une étrange colère, pour une raison qui restait obscure à la gamine, mais que sa mère ne devait pas ignorer. Les deux parents commencèrent à s’embrouiller durant le trajet, et le ton haussa très vite. Ils s’arrêtèrent en plein milieu de la rue, et l’homme que Norelia ne considérait déjà plus comme son père se mit à rouer de coups sa propre femme. Mais contre toute attente, au moment de porter la troisième volée, il senti son bras retenu par une main ferme et puissante. Norelia resta bouche bée à la vue de la personne responsable de cet acte. Il s’agissait d’une femme fort jolie, d’une quarantaine d’année, assez imposante tout de même. Elle portait une robe argentée camouflant en partie une cotte de maille, et par-dessus le tout une cape d’un blanc pur avec une capuche. Son regard était aussi ferme que sa main, mais une certaine sérénité et un certain calme pouvait se lire dans ses yeux. L’homme s’arrêta nette pour se retourner. Sentant l’autorité que dégageait la femme il ne put que se taire. La femme se mit à parler d’un ton sec et méprisant :
« Qui que vous soyez, au nom de Séluné, je jure que cet acte ne se reproduira plus ! Beaucoup de mes sœurs vous aurez déjà mis à terre sans préavis, alors prenez ceci comme mon dernier avertissement ! ».
Elle parlait avec tellement de charisme et d’assurance que l’homme se mit a genoux, sans mot dire. Elle fit ensuite signe à Norelia et sa mère de la suivre. Ces dernières se voyaient mal lui refuser. Ils traversèrent la ville avant d’arriver à étrange bâtiment à ciel ouvert de la taille d’un manoir. Norelia était déjà venue par ici pendant ses escapades, et l’avait auparavant remarqué. Il faut dire qu’il était magnifique, des statues de femmes ornaient l’entrée, et des petits bassins étaient disposés tout autour. Une fois Norelia et sa mère rentrées l’étrange femme se présenta sous le nom de Célia, prêtre de Séluné. Elle leur expliqua qu’ils se trouvaient ici dans un des nombreux temples dédié à Séluné, la Vierge d’argent. Ainsi elle développa longuement ses croyances, son dogme, ses convictions et ses principes. Elle insista sur la défense des femmes opprimées et comment elle les protégeait. Ce discours convaincu entièrement les deux autres interlocutrices. Les heures s’écoulèrent très vites et le soleil était déjà bien bas dans le ciel. Voyant cela, la mère de Norelia pris une allure très sérieuse, et demanda à cette dernière de l’attendre à l’entrée du temple. Ceci fait, la mère se mit à genou et commença à implorer la prêtresse avec toute la pitié qu’une femme peut dégager, afin qu’elle prenne sa fille comme disciple. Très surprise, Célia marqua un temps d’arrêt. Devant une telle demande, la prêtresse ne put se résoudre à refuser, car de toute manière, il fallait un jour ou l’autre qu’elle transmette ses connaissances et dons à une autre personne. A partir de cet instant, Norelia devint officiellement apprentie au temple de Séluné. Elle fut d’abord prise d’incompréhension, ne pouvant concevoir que sa mère veuille se débarrasser d’elle, mais cette dernière lui fit comprendre que c’était pour son plus grand bien. La séparation fut difficile, et Norelia n’avait plus qu’une seule chose à laquelle se raccrocher : Séluné.
Elle resta dix ans au sein du temple, à apprendre et comprendre le dogme de son Dieu en particulier la tolérance, l’acceptation et l’humilité. On lui enseigna aussi à manier ce que les prêtres de Séluné appellent « les mains lunaires » qui n’est autre qu’une masse d’arme. Elle fit aussi l’apprentissage de la magie divine et du soin des êtres vivants. Ses premiers contacts avec les armes et la magie furent fastidieux, mais à force de patience, de persévérance et de prières, elle acquit finalement un bon niveau. Sa motivation et sa foi en Séluné grandissaient de jour en jour, au même titre que sa détermination à aider et protéger femmes et lycanthropes infectés. Au bout de sa dixième année, Célia jugea que Norelia était disposée à devenir à son tour prêtresse. Elle lui fit passé une série de test, dans le seul but de montrer aux yeux des autres prêtres que Norelia était désormais apte, et elle réussi sans trop de difficulté. Une cérémonie eu alors lieu pour officialiser son statut de prêtresse, et elle reçu les félicitations de ses désormais nouvelles « sœurs ». Elle sortie ensuite du temple, heureuse de compter parmi une nouvelle famille…
C’était désormais une jeune et belle femme de 22 ans, libre et pleine de compassion. Elle n’avait pas encore d’idée sur sa destination, et de toute façon elle voulait revoir sa mère qui lui manquait encore. Elle alla donc se rendre à son ancienne demeure. A sa grande surprise la porte était fermée. Elle frappa donc à plusieurs reprises mais aucun bruit venant de l’intérieur ne se faisait entendre. Un des habitants la voyant insister lui demanda qui elle cherchait dans cette maison. Elle lui expliqua qu’elle habitait ici avec ses parents dix ans auparavant, et lui certifia qu’il n’y avait plus personne ici depuis deux ans. Prise d’incompréhension, elle lui demanda s’il avait une idée de la destination de ses parents. Il hocha la tête en guise de réponse. Perdue, elle se renseigna dans toute la ville pour savoir ce qu’il était advenu de ses parents. Mais ses recherches furent vaines et elle dut se résoudre à prendre la direction du village le plus proche pour continuer son enquête. Six mois plus tard elle était déjà rendue près de Yartar, situé au Nord-Ouest d’Eauprofonde. Pendant son voyage, elle mettait en œuvre tout ce qu’elle avait appris au temple, et intervenait chaque fois qu’une femme était maltraitée. Allant de ville en ville, elle arriva finalement au village d’Aelor, ou elle espérait trouver des renseignements mais surtout désormais, faire comprendre ses idéaux…
//Voilà j'espère que vous avez aimé
. J'ai fait ce BG pendant que j'avais encore du temps, mais je pense pas jouer le perso de suite. Je suppose qu'il y aura des choses à corriger, donc je suis ouvert à toute remarque. Merci.//