Aelor
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 Traque...

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Ethelbert
Génération spontanée
Ethelbert


Nombre de messages : 647
Localisation : Lyon
Date d'inscription : 11/01/2006

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MessageSujet: Traque...   Traque... EmptyLun 23 Jan - 11:31

Deux jours après son entrevue avec le bourgmestre, Taurrandir se sentit suffisamment en forme pour aller explorer les environs d'Aelor.
Le prêtre lui fit tout d'abord visiter le village.
- Ici se trouve le comptoir commercial d'Aelor. Vous pourrez y trouver tout ce que vous voulez, ou presque. Evidemment, les prix sont ce qu'ils sont, mais ils restent raisonnables au vu de l'isolement relatif de notre village. Et le vendeur est un honnête homme, ce qui est rare chez les marchands.
Taurrandir eut un sourire en coin, la vision d'un souvenir passant devant ses yeux: l'image de son père...
- Quel est ce bâtiment, au sommet de cette butte ? demanda-t-il au prêtre.
- C'est une crypte. Un endroit qu'il vaut mieux éviter, surtout dans votre état... Moi-même je ne m'y risque pas. Sous cette crypte, creusée dans la colline, se trouve une mine d'où nous tirons nos ressources en métal. Bien sûr, ce type d'endroit attire toujours des visiteurs indésirables, mais nous arrivons à gérer. Il faudra cependant qu'on s'en débarrasse définitivement un jour...
- Je pourrais y aller, si vous voulez.
- Ce serait bien, oui, mais pour l'instant, je vous en conjure, éviter tout affrontement. Je vous rappelle que vous êtes faible et que je vous ai évité de mourir il y a trois jours seulement. J'aurais l'impression d'avoir perdu mon temps si vous tentiez une folie dans votre état.
- Je vais aller visiter les environs, en ce cas. Je ne crains rien dans les bois.
- Si vous voulez. Mais faites attention aux loups... et aux orques.
- Je serai prudent. À plus tard, dit Taurrandir en s'éloignant d'un pas vif.
Le prêtre le regarda s'éloigner et adressa une prière muette à son dieu.

Arrivé à l'entrée du village, Taurrandir entendit des voix d'hommes en colère provenir d'une maison proche. La porte étant entrouverte, il entra.
- Si nous ne pouvons plus retourner couper du bois, à quoi bon rester ici ? Autant partir tout de suite.
- Ne dis pas ça ! Il y a sûrement un moyen d'arranger les choses.
- T'en as de bonnes toi ! Je te rappelle que cette a failli nous avoir.
- On l'a quand même blessée, non ?
- La belle affaire s'il s'agit d'un troll... Ah, cc'est dans des cas comme cela que Fiona me manque le plus.

Au nom de l'ancienne rôdeuse du village, Taurrandir pénétra danns la pièce où se trouvaient les deux hommes.
- Mes respects messeigneurs. J'ai entendu votre discussion depuis la rue, car votre voix porte loin et mon ouïe est excellente... Enfin passons. Je crois être la personne qu'il vous faut.
- Et vous êtes ?
- Je me nomme Taurrandir. Le bourgmestre m'a engagé pour remplacer Fiona, et veiller à la sécurité de ces bois. J'ai cru comprendre que vous aviez des problèmes...
- En effet. Nous sommes les Adams, bûcherons de notre état. Il y a peu, nous avons été attaqués, sur notre exploitation, par une... chose.
- Quelle sorte de chose ?
- Nous n'en savons rien. Une chose avec des dents, ça c'est sûr. Des dents suffisamment solides pour laisser leur empreinte sur la lame de ma hache, regardez.
L'homme montra à Taurrandir sa hache: la lame portait effectivement la trace d'une dentition assez forte. Un loup de grande taille, ou pire encore, songea Taurrandir.
- Le sang sur la lame est celui de la créature, précisa le bûcheron, fier de lui avoir porté un coup.
- Soit, reprit le demi-elfe, je vais mener une petite enquête, et je vous dirai ce que je trouve. SI jamais je tombe sur cette... créature, je vous ramènerai sa tête, s'il m'est nécessaire de la tuer.
- Mais c'est nécessaire ! hurla l'un des deux frères.
- Permettez, je suis le rôdeur, je peux mieux estimer cela que vous. S'il s'agt d'une bête égarée, je la ramènerai dans son habitat naturel. Je ne la tuerai que si j'y suis forcé.
- À moins qu'elle ne vous tue, vous, ricana le plus grands des bûcherons.
- C'est une possibilité, mais je doute que cela se produise.
- De toute manière, nous allons faire appel à des volontaires, ou organiser une battue avec l'accord du bourgmestre.
- C'est vous qui voyez. Mais laissez-moi enquêter d'abord.
- Faites ce que vous avez à faire, rôdeur, nous ferons ce que nous devons faire de notre côté. Si vous avez du nouveau, vous savez où nous trouver.
- Où est votre exploitation ?
- Dans les bois, au nord d'une cabane abandonnée. Celle de Fiona en fait. Faites atttention aux loups, le gibier se fait rare de nos jours.
- Merci du conseil. Au revoir messieurs.
- Au revoir.

Taurrandir se dirigea vers la forêt. Une fois dedans, il se sentit renaître. La chanson du vent dans les feuilles, les senteurs des écorces, la sensation de la terre sous ses bottes de cuir souple, tout cela le revigorait davantage que toutes les potions que le prêtre d'Aelor aurait pu lui concocter.
Soudan, il capta une... non, deux présences, hostiles. Du coin de l'oeil, il vit une forme bouger à sa droite, et une à sa gauche. Des loups argentés. Il saisit la garde de son épée, prêt à tout. L'un des deux loups approcha, babines retroussées. L'autre restait prudemment en retrait, prêt à fondre sur le demi-elfe au moindre mouvement brusque.
Un mâle et sa femelle, perçut Taurrandir. Celle-ci, en retrait, attendait des petits. Le mâle se rapprocha, grondant et manaçant. Taurranndir retira la main de son épée, et ouvrit les bras, les mains paumes ouvertes. Il essaya d'établir un contact empathique avec le mâle. Il y parvint difficilement, et cet effort lui fit bourdonner les tempes. Mais le plus dur était fait: son mâle en harmonie avec le rôdeur, la femelle n'attaquerait pas. Pas tant que cette empathie durerait, en tout cas.
Le rôdeur demanda au loup ce qu'il lui voulait; celui-ci lui renvoya des images de chasse, de proie égorgées et éventrées, et des louveteaux à nourrir. Taurrandir comprit, et renvoya les pensées suivantes au loup: s'il lui donnait quelques réponses, il s'engageait à lui ramener du gibier avant la tombée de la nuit. La femelle grondea sa désapprobation, son poil se hérissa, et elle se tint prête à bondir, mâchoires crispées. Son mâle la rappela à l'ordre d'un aboiement sec.
- Un cerf ou un biche, pensa le mâle. Dépose-les près des arbres à l'ouest de la cabane.
- Ce sera fait.
- Merci, serviteur.
- Je ne suis pas ton serviteur, juste un rôdeur qui ne veut pas d'un massacre inutile. Tu auras ton gibier. Maintenant réponds à mes questions.
- Que veux-tu savoir ? gronda le loup.
- Des hommes ont été attaqués, dans leur campement au nord.
- Ceux avec les lames courbes ? Nous n'y sommes pour rien.
- Je sais. j'ai vu les traces de dents sur leur hache. Tu es un grand mâle, mais tu es trop petit pour laisser de telles empreintes. Auriez-vous aperçu, toi ou ta femelle, une créature inhabituelle dans ces bois ?
- Quelle genre de créature, gronda la femelle ?
- Un loup de deux fois votre taille, ou plus grand encore.
- Non, nous n'avons rien vu du tout. Mais nous allons rarement au nord d'ici. Notre territoire est à l'ouest. Et il y a des dangers même pour nous, au nord.
- Des orques ?
- Oui. Et des ogres aussi...
- Des ogres... pensa Taurrandir, songeur. Très bien, je vais voir de quoi il retourne. Merci de ton aide, en tout cas... Quel est ton nom ?
- Vif-Argent. Mes proies sentent mes crocs avant de me voir. Quel est ton nom, bipède ?
- Taurrandir.
- Nous partons, Taurrandir. Mais n'oublie pas ta promesse, gronda le mâle, ou tu verras que je mérite mon nom.
- Je n'oublierai pas.

Les loups partis, Taurrandir se dirigea vers le nord, non sans avoir jeté un coup d'oeil à la cabane de Fiona.

//--hrp--// Vos réactions, vos commentaires par MP svp. Merci d'avance de ne pas flooder ce sujet. Very Happy Ba'elzaden, encore merci pour avoir eu la patience de me ressusciter une bonne demi-douzaine de fois. Very Happy //--hrp--//
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Ethelbert
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Ethelbert


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MessageSujet: Re: Traque...   Traque... EmptyLun 23 Jan - 15:02

Taurrandir avait laissé Vif-Argent et sa femelle depuis deux heures, se dirigeant vers le nord, quand il arriva dans une clairière dans laquelle se trouvait un campement. Celui-ci semblait récent, les cendres du feu étant encore tièdes. Pas plus d'un jour depuisqu'il avait été allumé, songea Taurrandir.
Le sol avait été récemment remué, et on y voyait ça et là des traces de sang. Preuve s'il en était besoin qu'une lutte avait eu lieu ici. Des morceaux de bois fraîchement coupé, ainsi qu'un tronc d'arbre proprement équarri, achevèrent de convaincre Taurrandir qu'il se trouvait à l'exploitation des frères Adams.
Il percevait une présence qui le gênait. Les loups ? Non, c'était autre chose. Le soleil était à son zénith, il lui restait du temps pour tirer cette affaire au clair, mais il devait également tenir la promesse qu'il avait faite à Vif-Argent. Non que le loup lui fit peur, mais il répugnait à manquer à sa parole, et plus encore à tuer un animal sans nécessité.
Il avait quand même le temps d'examiner les lieux, histoire de collecter quelques indices sur ce qui s'était vraiment passé, et de se faire une idée plus précise de la créature qui avait attaqué l'exploitation.
Les traces près du foyer et des arbres abattus étaient trop brouillées, même pour un rôdeur de son expérience, pour qu'il puisse en tirer quoi que ce soit.
Sachant ce qu'il était advenu des bûcherons, Taurrandir décida de suivre les traces de sang de la créature. Alors que celles-ci progressait vers le nord, Taurrandir remarqua que les traces s'amenuisaient, comme si la créature avait reçu des soins, ou qu'on lui en ait donné. À moins que cette créature fut capable de se régénérer... Taurrandir fronça les sourcils, non parce qu'il réfléchissait, mais parce que la présence qu'il avait senti se faisait plus présente, plus pressante, plus pesante...
Un froissement de feuille sur le sol... Se retournant, Taurrandir ne vit rien devant lui, mais il était sûr de ses sens; il encocha une flèche et visa un point précis, dix mètres devant lui. La flèche se ficha dans le sol.
- Montrez-vous ! cria-t-il. inutile de vous camoufler, je vous repèrerai sans mal. Vous êtes aussi discret qu'un ours dans un buisson.
- Ne soyez donc pas si ardent, messire, lui répondit une voix féminine. Gardez vos forces pour les orques, que vous ne manquerez pas d'attirer en hurlant ainsi.
Une femme apparut à ses yeux, brisant d'elle-même son sort d'invisibilité.
- Que faites-vous ici ? demanda-t-elle à Taurrandir.
- Je pourrais vous retourner la question. Ces bois ne sont pas la place d'une jeune mage; Restez près de moi, vous courrez moins de risques ainsi.
- Je ne suis pas aussi jeune que j'en ai l'air, jeune demi-elfe, gloussa la mage. Et quant aux risques, je suis parfaitement capable de les maîtriser.
Joignant le geste et la parole, elle incanta et se jeta plusieurs sorts de protection.
- Répondez à ma question, maintenant. Que faites-vous ici, jeune demi-elfe ?
- Je cherche à savoir ce qui a attaqué l'exploitation des Adams. Je dois dire que je n'ai pas la moindre de quelle créature il peut s'agir. Au vu de certaines empreintes, j'avais pensé à un grand loup, comme un worg. Mais avec ce que j'ai vu à l'exploitation, je suis perplexe.
- Pourquoi donc?
Taurrandir lui fit un résumé des conclusions qu'il avait tiré de ses observations sur le lieu de l'attaque. La mage acquiesça.

- Mais dites-moi, qui êtes-vous ? lui demanda enfin Taurrandir.
- Qui je suis n'a que peu d'importance. Disons que je suis une mage de passage à Aelor. Ayant entendu parler moi aussi de cette attaque, je suis venue voir si je pouvais être utile.
- Vous étiez sur les lieux avant moi ?
- Oui. Ne sachant qui vous étiez j'ai préféré me rendre invisible pour vous observer.
- Je comprends... Est-ce vous qui avez fouillé le campement avant mon arrivée ?
- En effet, mais en quoi est-ce important ?
- Vous avez effacé de nombreux indices, qui m'auraient permis de savoir plus précisément à quoi nous avions affaire.
- Nous ? fit la mage en ricanant. J'ignorais que nous faisions équipe... Quoiqu'il en soit, je n'ai vu nulle part de pancarte annonçant la venue d'un rôdeur. J'ai fait ce que j'ai pu avec les moyens à ma disposition, mais vos talents vont au-delà de mes sorts de divination, ici, je dois le reconnaître. Enfin, fit-elle d'un air las, suivez-moi, jeune demi-elfe.
- Vous suivre ? Où donc ?
- Vous avez dit que les traces menaient vers le nord, non ? Et vous avez estimé que nous faisions équipe, au moins sur cette "affaire", qui plus est ? Alors nous allons vers le nord.
- Très bien. Suivez-moi pas à pas. Et ne vous éloignez pas trop, ce me sera plus facile pour assurer votre protection.
- Et moi la vôtre. Allons-y.

Par chance, même si les traces de sang avaient disparu, les traces de pas restaient visibles.
Soudain taurrandir s'arrêta, faisant signe à sa compagne d'approcher en silence.
- Trois orques, lui chuchota-t-il. Et un ou deux ogres. Vous avez de quoi leur répondre ?
- Vous n'êtes pas sûr de vous, on dirait, ricana la mage.
- Pour les orques, aucun problème. Mais je vais avoir un peu de mal pour les ogres, alors si vous pouviez m'aider en les bombardant de projectiles... Juste histoire de les distraire le temps que je me débarrasse des orques... Rien de plus.
- Allez-y, je vous couvre.
- Très bien.
Taurrandir s'approcha silencieusement des orques, prenant garde de rester toujours face au vent. Quand il fut à moins de dix pas, il s'élança sur eux en poussant un cri de guerre. Pris au dépourvu, l'orque le proche de lui eut le bras droit tranché et s'écroula en hurlant de douleur.
Le deuxième orque le chargea, épée brandie, tandis que le troisième encochait une flèche à son arc. Taurrandir pivota de manière à ce que son assaillant se retrouve entre l'archer et lui-même. Du coin de l'oeil, il vit la mage achever une incantation, projetant une boule de feu vers les ogres qui se dirigeaient vers lui. Ceux-ci détournèrent leurs regards vers leur nouvel agresseur et la chargèrent. Mal leur en prit: une chaîne d'éclairs acheva de les rôtir sur place, laissant à chacun d'eux un trou fumant dans la poitrine.
Pendant ce temps-là, Taurrandir avait esquivé les moulinets de son adversaire, et ayant saisi sa dague, l'avait lancé vers l'archer orque, qui la reçut dans l'oeil gauche. Puis, feintant et se fendant, son épée traversa la gorge du dernier orque.
- Merci, dit-il à la mage, après avoir récupéré sa dague et essuyé ses armes. Vous avez du répondant, en effet.
- Vous ne vous débrouillez pas torp mal, vous non plus. Je pourrais peut-être faire l'économie de quelques sorts de transmutation et d'altération la prochaine fois.
- Que voulez-vous dire ?
- Vous n'avez pas trouvé vous adversaires un peu lents ?
- Si fait.
- Je vous ai jeté les sorts suivants, messire rôdeur: rapidité, grâce féline et force de taureau. Vous auriez pu venir tranquillement à bout des ogres également, mais je voulais m'amuser un peu. Et puis, vous laisser l'impression que vous contrôliez tout...
La mage éclata d'un rire si gai que Taurrandir ne trouva rien d'autre à faire que de se joindre à elle.
- Bien, fit-il enfin, nous devons nous remettre en route, la suite ne sera sûrement pas aussi drôle.
- C'est même certain.

Peu de temps après, ils arrivèrent au bout de la piste. Le passage était barré par un amoncellement d'arbres abattus et de rocailles. Des ronces avaient été enchevêtrées tout autour afin de rendre le passage plus difficile. Le tout devait bien faire dix pieds de hauts.
- Ce que nous cherchons se trouve là-derrière, déclara Taurrandir. Mais ça sent le traquenard à plein nez. Nous devrions faire demi-tour.
- Vous avez peur ? ironisa la mage
- Non, mais il est d'inutile de s'attarder ici plus longtemps: nous savons où cette chose se cache, nous savons qu'il faudra revenir avec du matériel de bûcheronnage pour dégager le passage, et qui plus est, je suis attendu ailleurs.
- Alors vous partez ?
- Libre à vous de rester si vous voulez ouvrir la voie avec vos sortilèges. Mais pourrez-vous lutter seule face à ce qu'il y a derrière ce mur ? il vaut mieux revenir plus nombreux, et mieux préparés.
- Hmm... Pour une fois, vous avez raison, fit la mage à contrecoeur. Rentrons donc.
- Une dernière chose... fit Taurrandir
- Si vous voyez un cerf ou une biche, faites-moi signe.

Le soleil se couchait lorsque Taurrandir et sa compagne revinrent à hauteur de la cabane. Le rôdeur avait abattu un cerf de deux cents livres, et, grâce à la magie de la mage, le portait sur son dos sans en sentir le poids.
Vif-Argent et sa compagne étaient au rendez-vous.
- Tu as tenu parole, Taurrandir.
- Je tiens toujours parole, Vif-Argent. Si ce n'est pas le cas, c'est qu'il y a une raison impérieuse contraire à ma volonté.
- As-tu trouvé des réponses ? demanda le mâle après avoir comencé à lacérer et dévorer le cerf.
- Quelques-unes, oui. Mais je crois que la suite ne va pas me plaire... J'ai quelque chose à te demander.
- Dis toujours.
- Toi et ta femelle...
- Elle s'appelle Griffes-Rouges..., le coupa Vif-Argent
- Toi et Griffes-Rouges, reprit Taurrandir, ne parviendrez pas à manger toute cette viande à vous deux avant qu'elle ne soit moisie. Je te demande de nous en laisser, à ma compagne et moi-même, car nous n'avons rien mangé de toute la journée.
- Tu me demandes une faveur, bipède ?
- Non, je te demande de faire preuve de sagesse. Je pourrais retourner chasser, mais cela me semble idiot de tuer une autre bête alors que vous ne viendrez pas à bout de celle-ci.
Derrière Vif-Argent, Griffes-Rouges gronda sa désapprobation. La mage hésitait entre le dégoût que lui inspirait l'odeur des viscères à l'air libre, et la peur instinctive que tout être civilisé éprouve face aux loups.
- La patte arrière-droite... dit finalement Vif-Argent. Mais que cela ne devienne pas une habitude. Tu as toute la nourriture nécessaire chez les bipèdes de l'est.
- Je me souviendrai de ton geste, Vif-Argent.
- Je ne manquerai pas de te le rappeler si besoin est, Taurrandir.

Après avoir coupé sa part du cerf, Taurrandir se retourna vers la mage. Elle avait disparu. Il s'aperçut alors qu'il ne connaissait même pas son nom...


//--hrp--//Petite manière RP d'expliquer le fait qu'il y ait eu une zone de transition désactivée hier soir. Very Happy Quant à la mage dont Taurrandir ne connaît pas le nom, ben c'est parce que je ne me souviens pas du nom de ma compagne de jeu, désolé, mille fois désolé Sad . Je crois que c'était Sharlarra, mais je ne suis plus sûr. Rolling Eyes //--hrp--//
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